En ce début d'année 2025, les négociations entre les gouvernements cambodgien et français progressent dans le bon sens pour enfin permettre aux investisseurs et acheteurs dans l'immobilier au Cambodge de profiter d'une convention de non-double imposition entre la France et le Cambodge
Afin de faire progresser son économie et d’encourager les investissements étrangers, le gouvernement cambodgien s’efforce d’améliorer le climat d’investissement du pays en négociant des conventions de double imposition avec des pays de la région et d’Europe, dont la France.
La Direction générale des impôts du ministère de l’économie du Cambodge et des finances et le ministère français des finances ont conclu début janvier 2025 le troisième cycle de discussions sur la possibilité de signer une convention de double imposition (CDI) entre les deux pays.
La réunion était co-présidée par Seng Cheaseth, directeur de la législation, de la politique fiscale et de la coopération fiscale internationale du GDT, et Martin Klam, directeur des affaires internationales et européennes au ministère français des finances.
Les deux parties se sont félicitées de la conclusion réussie du troisième cycle de discussions par vidéoconférencee et ont exprimé leur volonté d’accélérer les discussions, selon un communiqué de presse du GDT.
« Les deux parties ont exprimé leur volonté d’accélérer les discussions et d’entamer des négociations formelles en vue de l’établissement de la convention de non-double imposition dans un avenir proche », peut-on lire dans le communiqué.
Les deux cycles de négociations sur la CDI entre les deux pays se sont tenus les 2 et 10 décembre.
Lim Heng, vice-président de la Chambre de commerce du Cambodge, a déclaré au Khmer Times que ces accords visaient à réduire la double imposition et à promouvoir le commerce et les investissements transfrontaliers. « Ces accords amélioreront considérablement le climat d’investissement au Cambodge.
« Les CDI rendront le Cambodge plus attrayant pour les investisseurs et les entreprises étrangers », a-t-il ajouté.
Parmi les pays européens, la France reste l’un des principaux partenaires du Cambodge en matière de commerce et d’investissement. Actuellement, de nombreuses entreprises françaises, qu’il s’agisse d’entreprises multinationales ou de petites et moyennes entreprises, se sont implantées dans le Royaume, comme Vinci, Total Energies, Accor, BRED Bank, et bien d’autres entreprises détenues par des hommes d’affaires français.
Le gouvernement royal a encouragé les échanges et les investissements entre les entreprises cambodgiennes et les entreprises françaises ainsi que celles des pays de la Francophonie. Le commerce bilatéral entre le Cambodge et la France s’est élevé à 467 millions de dollars au cours des onze premiers mois de 2024.
Source : Khmer Times, 6 janvier 2025