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Le 28 mars 2025, un séisme de magnitude 7,7 frappe la Birmanie et provoque une onde de choc dans toute l'Asie du Sud-Est, suscitant des inquiétudes quant à la préparation aux tremblements de terre dans la région. Pourquoi le Cambodge a-t-il échappé à un impact majeur ?

Le seisme de Mars dernier en Birmanie a provoqué des destructions massives, en particulier dans la région de Mandalay et dans d’autres régions telles que Sagaing, Naypyidaw, l’État Shan et Bago, faisant un grand nombre de victimes. En Thaïlande, des villes comme Bangkok et Chiang Mai ont ressenti de fortes secousses, provoquant la panique parmi les habitants.

Même au Cambodge, des villes comme Phnom Penh et Sihanoukville ont connu des secousses notables, mais aucun dégât n’a été signalé. Bien que le tremblement de terre ait eu une grande portée, le Cambodge a une fois de plus évité le pire, grâce à la stabilité de sa position géologique.

Pourquoi le Cambodge est-il moins touché par les tremblements de terre ?

Le Cambodge est considéré comme l’un des pays les plus sûrs d’Asie du Sud-Est en ce qui concerne l’activité sismique. Cela est principalement dû à sa position à l’écart des limites de plaques actives. Le pays se trouve à l’intérieur du bloc tectonique indochinois, relativement stable, où il n’y a pas de lignes de faille majeures ni de mouvements importants de la croûte terrestre.

Bien que le Cambodge puisse occasionnellement ressentir des secousses dues aux tremblements de terre des pays voisins, il est peu probable qu’il subisse un tremblement de terre puissant et dommageable.

Rester préparé : Le rôle de la conception parasismique

Même si le Cambodge se trouve dans une zone à faible risque, la tragédie de la Birmanie nous rappelle avec force que la préparation est toujours essentielle.

Le développement urbain et la densité de construction augmentant dans des villes comme Phnom Penh et Sihanoukville, l’impact potentiel d’un tremblement de terre, même modéré, pourrait être significatif. Le secteur de la construction doit prendre des mesures proactives pour renforcer la résilience du paysage urbain du pays.

Les principales recommandations sont les suivantes :

  • Adopter des normes de construction antisismiques, en particulier pour les immeubles de grande hauteur, les écoles, les hôpitaux et les autres infrastructures publiques.
  • Inspecter et renforcer les bâtiments plus anciens, en particulier ceux construits avant l’introduction des codes de construction modernes.
  • Sensibiliser le public et améliorer la préparation aux interventions d’urgence par des exercices et des campagnes d’éducation.

Un signal d’alarme pour la région

Le tremblement de terre en Birmanie n’est pas seulement une catastrophe naturelle, c’est aussi un signal d’alarme pour tous les pays de la région, qui doivent évaluer leur état de préparation et leur capacité de résistance. Bien que le Cambodge soit moins vulnérable en raison de sa géographie, la complaisance n’est pas une option.

Respecter le pouvoir de la nature signifie être préparé – planifier à l’avance, construire en toute sécurité et éduquer le public. La prévention des catastrophes ne consiste pas seulement à réagir ; il s’agit d’instaurer une culture de la sécurité capable de protéger les vies et les communautés au moment le plus important.

 

Pour les investisseurs, le risque sismique est bien évidemment un facteur à prendre en compte, notamment lors d’un achat immobilier dans une ville à forte densité comme Phnom Penh. En tant qu’agent immobilier, nous ne pouvons que recommender d’acheter auprès de promoteurs expérimentés comme par exemple avec le programme Odom Tower du promoteur ULS, qui utilise des matériaux de qualités aux normes en vigueur les plus récentes.

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