Cette année s’est tenue la 4ème édition de l’Observatoire de l’expatriation. Cette consultation annuelle, dirigée par la Banque Transatlantique, a pour but pour dresser le profil des expatriés français par l’intermédiaire de sondages. Cette fois-ci, c’est sur l’investissement immobilier qu’a porté l’enquête.
Les expatriés français, majoritairement propriétaires
Avec près de 5000 réponses, l’enquête dévoile que 77% des expatriés français – tous pays confondus – sont propriétaires d’au moins un bien. Cette proportion de propriétaires s’élève à 64% pour les résidents français. Ce chiffre plus élevé à l’étranger s’explique par une plus grande quantité de profils « CSP+ », qui sont aussi plus âgés et présents depuis longtemps à l’étranger.
Parmi les 77% de propriétaires, plus de 60% d’entre eux possèdent un bien dans leur pays de résidence actuel, et 30% sont propriétaires d’un bien en France.
Les intentions et raisons d’achat des expatriés
Parmi tous les expatriés répondant à l’enquête, 52% indiquent vouloir acheter un bien immobilier : 29% voulant acheter en France et 27% voulant acheter dans leur pays de résidence, en 2023 ou à plus long terme.
Quelles sont donc leurs raisons d’achat ?
L’achat de résidence principale est essentiellement lié à la retraite ou le travail, tandis que la résidence secondaire constitue un pied-à-terre pour une expatriation une partie de l’année, ou pour la famille et les enfants.
Quant à l’investissement locatif – que ce soit en France ou à l’étranger, il est également prisé pour se constituer une épargne, ou pour générer des revenus complémentaires. A noter que la préparation de la retraite est une préoccupation dominante dans l’achat immobilier pour les français expatriés ayant travaillé longtemps à l’étranger ; et qui donc ne bénéficient pas ou peu de la retraite française.
Les freins à l’achat immobilier
Quelles sont les problématiques rencontrées par les acheteurs français de l’étranger ? Pour un achat dans leur pays de résidence, 56% estiment les prix de l’immobilier trop élevés, notamment pour les expatriés vivant dans les pays développés en Europe, aux États-Unis ou au Japon. En revanche, il est possible de trouver des opportunités dans les pays d’Asie du Sud-Est tels que la Thaïlande et le Cambodge, qui disposent d’un marché particulièrement attractif pour les étrangers.
Un autre frein à l’achat à l’étranger est la barrière de la langue : il est plus difficile d’acheter lorsque l’on n’est pas familier avec la langue, ou que l’interlocuteur appartient à une culture différente.
Dans le cas d’un achat en France, un autre frein important est la fiscalité. En effet, les français de l’étranger ne bénéficient pas d’avantages fiscaux à investir dans l’immobilier en France, car leurs biens locatifs en France restent taxés de la même manière que pour les résidents français.
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